«Elles sont à moitié nues. Elles sont agressives. Ce laxisme n’est plus possible. » Sylvie, comme beaucoup d’habitants de Tigery, est excédée par le réseau de prostitution qui agite la ville.
«Au départ, elles étaient deux, puis quatre. Et maintenant, elles sont huit sur la route menant vers Etiolles.» Et ce qui gêne le plus cette Tigérienne, c’est que ces femmes sont installées à 200 mètres d’une école. Aussi, elle explique qu’il est impossible de se promener en forêt avec des enfants ou encore de faire un jogging le week-end «sans croiser des hommes le pantalon aux chevilles».
Des détritus au bord de la route Le phénomène de la prostitution n’est pas nouveau en lisière de la forêt de Sénart – plus de 20 ans – mais aujourd’hui, «elle est visible et se fait en toute impunité», peste Sylvie. Alors, pour tenter de se faire entendre, les Tigériens ont écrit à la préfecture, appelé la gendarmerie. La première les aurait laissé « sans réponse ». Les seconds auraient expliqué ne rien pouvoir faire sans les ordres de la préfète.
Impasse donc pour les habitants qui regrettent également les déchêts laissés au bord de la route et les boites de préservatifs qui ornent la forêt.
Pour faite entendre sa voie, Sylvie a créé une page facebook dédiée.
Retrouvez l’intégralité de l’article dans notre édition du jeudi 1er septembre 2016.