La maison de villégiature de 1907 en bord de Seine dans la commune de Draveil a obtenu une enveloppe de 70 000 euros de la part de la Fondation du Patrimoine, présidée par Stéphane Bern. L’édifice fait partie des 100 sites sélectionnés en 2024 par la Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril.
La Mission Patrimoine, portée par Stéphane Bern et déployée par la Fondation du Patrimoine avec le soutien du ministère de la Culture et de la Française des Jeux (FDJ), a dévoilé le 19 décembre les montants des aides financières accordées pour 100 sites patrimoniaux sélectionnés en 2024 pour leur préservation. Parmi ces bénéficiaires, la Villa Lander, située à Draveil, se voit attribuer une subvention de 70 000 euros pour soutenir sa restauration. C’est l’un des rares vestiges des constructions typiques des bords de Seine de la fin du XIXe et du début du XXe siècles.
Un trésor en péril à sauver
La Villa Lander est un joyau architectural qui porte l’histoire locale et l’identité culturelle de Draveil. Construit au début du XXe siècle, cet édifice emblématique est aujourd’hui en péril en raison d’un incendie en février 2004, des intempéries et de squats. La subvention allouée a pour objectif de financer les travaux nécessaires pour retrouver son éclat d’antan. Il est prévu de reconstruire la charpente, la couverture et les menuiseries extérieures selon les plans initiaux datant de 1907. Le chantier devrait démarrer en janvier 2025 et se terminer fin 2026.
Comme pour tous les projets soutenus, la Fondation du Patrimoine versera les aides au fur et à mesure de l’avancement des travaux de restauration. Ce soutien est conditionné à la présentation des factures, garantissant ainsi une gestion rigoureuse des fonds. La Mission Patrimoine, grâce au financement du Loto du Patrimoine, poursuit un objectif clair : sauver les monuments en danger et garantir leur transmission aux générations futures. En 2024, 26,1 millions d’euros ont été alloués par l’État à la Fondation du Patrimoine, dont 18,6 millions spécifiquement pour les projets départementaux. Cette enveloppe permet de compléter les fonds publics et l’autofinancement pour couvrir les besoins de restauration, plafonnés à 300 000 euros par site.