Rugby (JO) : Chloé Pelle et les filles du VII entrent en piste

Vice-championne olympique à Tokyo en 2021, la pensionnaire du RC Chilly-Mazarin et ses camarades de l’équipe de France espèrent décrocher l’or à Paris. Premiers matchs de poule aujourd’hui au Stade de France.

Au lendemain du sacre des garçons (28-9 en finale contre les Fidji) dans une ambiance exceptionnelle, l’équipe de France féminine de rugby à VII débute sa compétition ce dimanche au Stade de France, à Saint-Denis. Placées dans la poule B, les Bleues affronteront le Brésil (17h) et le Japon (20h30) avant de rencontrer lundi (15h30) le Canada, puis de disputer un éventuel quart de finale en soirée.
Vice-championnes olympiques il y a trois ans à Tokyo, les Tricolores visent clairement l’or à domicile dans une compétition dominée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, champion olympique en titre. Deux nations qui ont barré la route des Françaises lors des trois finales qu’elles ont disputées cette saison (Le Cap, Vancouver et Madrid). Mais Chloé Pelle et ses partenaires veulent leur revanche.

Sous la conduite de David Courteix, le manager, et de son adjoint, Germain Igarza, l’ancien arrière du RC Massy-Essonne (2006-2012) et du CA Orsay (2012-2013), elles se sont préparées pour aller au charbon. Troisièmes au classement final des Seven Series, les Françaises ont les armes pour imiter la bande à Antoine Dupont. Elles pourront compter sur Chloé Pelle (34 ans), l’une des joueuses des plus capées de l’équipe (245 matchs, 70 essais).
Repérée très jeune lors d’une initiation dans une école primaire de Massy, elle a dû toutefois se tourner vers le basket-ball. « Ma mère avait peur que je me blesse en compétition », a-t-elle confié. C’est donc au moment de ses études supérieures à Centrale Lille qu’elle se met sérieusement au rugby. Avec le succès que l’on connaît. Elle rejoint l’équipe de France à XV en 2011 et dispute la Coupe du monde en 2017 avant de rejoindre le VII. Et même si elle rate les Jeux olympiques de Rio, où le rugby à VII fait son apparition pour la première fois, elle est de l’aventure à Tokyo et s’apprête à disputer ses deuxièmes JO. « Vivre des Jeux Olympiques à la maison, c’est fantastique. En plus, le rugby a lieu au Stade de France, ça le sera encore plus », s’enthousiasme cette ingénieure en cybersécurité, qui prendra sa retraite sportive après les Jeux. Sans pour autant abandonner réellement le rugby. Chloé Pelle a déjà entamé une carrière d’arbitre qui lui permettra de continuer d’assouvir sa passion.

Aymeric Fourel

Aymeric Fourel
Aymeric Fourel
Rédacteur en chef adjoint des Sports au Républicain de l'Essonne.