Draveil : Pascal Janiaud en route vers le Mont Blanc

Pascal Janiaud s’attaquera à une nouvelle course d’ultra-trail

Traiteur de métier, traileur dans son temps libre, c’est presque une double vie que mène le draveillois Pascal Janiaud. « Le trail c’est comme une drogue ! » Et tout particulièrement l’ultratrail, cette discipline qui consiste à parcourir des distances supérieures à 80 km, en pleine nature. Exemple : le Marathon des Sables, une course de 250 km en six étapes dans le désert marocain. Pascal y a participé cette année et a même terminé 336e sur 1 150. Mais le classement lui importe peu : le seul vrai défi, c’est de passer la ligne d’arrivée. « Il faut savoir gérer son effort, sa douleur, la nourriture et l’équipement pour passer la ligne en étant dans les temps et sans se blesser. »
A 50 ans, Pascal Janiaud a dix ans de marathon au SC Draveil derrière lui. Puis il y a trois ans, une hernie discale l’a convaincu de passer au trail, le sac-à-dos lui imposant une posture moins douloureuse.

« Tous dans la même galère »

Depuis, il en est un véritable adepte, et reconnaît qu’ « il faut être un peu maso pour faire ça ». Après des dizaines d’heures de course, les hallucinations commencent à pointer… Mais il aime le sport, et il aime le milieu : « on rencontre tout de suite des gens, on discute du matériel » :  tantôt un pilote d’hélicoptère, un trader, un médecin, tantôt des stars de la discipline, comme Laurence Klein, gagnante de trois Marathons des Sables ! Il n’y a pas de séparation. Les équipes encadrantes aussi sont dans le bain, le plus souvent des traileurs qui veulent tester les coulisses. Et ne sont pas de trop, les blessures étant fréquentes, surtout quand des non initiés se lancent dans l’aventure.

Joséphine Kloeckner
Retrouvez l’intégralité de cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 4 août 2016.