Depuis la mi-février, le skatepark de l’Ile de Loisirs est fermé pour les pratiquants. Mais l’attente pour les fans de street sport en vaut la chandelle.
Les nouveaux modules qui vont venir compléter l’installation existante étaient en cours d’installation ce vendredi 22 mars, et rien qu’à les voir, les habitués en avaient l’eau à la bouche.
Dans un décor reproduisant les éléments d’une rue, comme les escaliers, les rails, ils vont pouvoir s’en donner à cœur joie. Ils vont pouvoir surtout se mettre dans les pas d’illustres champions comme les Français Vincent Milou et Aurélien Giraud, mais aussi de l’Américain Nyjah Huston, la Brésilienne Rayssa Leal, l’Australienne Chloe Covell, ou encore le Japonais Yuto Horigome.
Chacun de ces skateurs de haut niveau ont en effet utilisé les nouveaux modules Etampois. Ceux-ci sont en effet ceux du SLS Championship Tour 2024 qui a eu lieu le samedi 24 février dernier à l’Adidas Arena Paris. Autrement dit, ce sont des structures professionnelles qui s’installent à Etampes et qui vont permettre aux pratiquants locaux de faire leurs plus beaux tricks ou figures acrobatiques, en s’inspirant des champions de la discipline.
La Région a récupéré la structure du SLS Championship Tour
Depuis un peu plus d’un mois donc, des travaux étaient en cours afin de préparer l’installation de ces nouveaux modules. « Une remise à niveau préalable du sol était nécessaire », indique Gérard Hébert, président du Conseil syndical de l’Ile de loisirs. Les anciens modules ont été également entretenus à cette occasion et seront réinstallés sur place, faisant de l’aire sportive, un espace encore plus complet.
Et la bonne nouvelle, c’est que cela n’a pas coûté d’argent à l’Ile de loisirs d’Etampes. « Le Conseil régional avait apporté son soutien à l’organisation du championnat à Paris à condition de pouvoir ensuite récupérer la structure et l’utiliser. Je veux remercier Patrick Karam, le vice-président de la Région chargé des sports, d’avoir accepté que cette structure soit installée sur l’Ile de loisirs d’Etampes », conclut Gérard Hébert.
