Le commissaire de la police aux frontières de Nice est décédé lors de l’attentat qui a tué 84 personnes le 14 juillet. Originaire de Crosne, sa commune, sa famille, ses amis et ses collègues lui ont rendu un dernier hommage mardi 26 juillet à 14h30.
« Une belle personne ». Mardi 26 juillet à 14h20 en l’église de Crosne, ces trois mots ont qualifié à plusieurs reprises lors de la cérémonie religieuse en son honneur, Emmanuel Grout, 48 ans, commissaire de police, adjoint de la police aux frontières de Nice décédé dans l’attentat qui a tué 84 personnes le 14 juillet.
« Nous sommes ici pour t’honorer, te chérir, t’accompagner, a rappelé Jean-Claude Grout, le père d’Emmanuel Grout. Ces barbares obscurantistes ont pris ta vie ainsi que celle de tes 84 compagnons d’infortune. Tu as tout donné à la police. Ta carrière doit être un exemple pour les jeunes fonctionnaires de police. […] Je suis fier de toi. »
Ce père qui a rappelé qu’il aurait dû mourir avant lui l’a assuré à l’issue de la cérémonie religieuse : « Que ceux qui t’ont enlevé la vie sachent que je les pourchasserai jusqu’au dernier, avec une efficacité redoutable. »
Sa compagne Delphine a aussi tenu à dire le vide qu’a laissé celui qu’elle aimait et ses collègues policiers ont souligné « le grand homme », « le grand flic », « son courage », « un mec en or », « un vrai flic », autant de qualificatifs qui soulignent l’être d’exception qu’était Emmanuel Grout.
Lire l’ensemble de notre reportage dans l’édition de jeudi 28 juillet du Républicain de l’Essonne.