Une opération d’envergure a été menée par la Gendarmerie nationale dans la commune le mardi 13 février dernier.
Supervisée par la Compagnie de gendarmerie d’Etampes, cette opération a marqué le lancement du plan de sécurisation renforcée du Sud-Essonne annoncé par la préfecture de l’Essonne le 18 janvier dernier. Elle s’est déroulée en présence du maire de la ville, Johann Mittelhausser, et du sous-préfet d’Etampes Stéphane Sinagoga.
Mardi, la cinquantaine de militaires mobilisés pour cette opération sont allés au contact. Patrouilles à pied en centre-ville, visite chez les commerçants et, en dehors de la ville, des contrôles routiers ont été effectués. « Ce plan de sécurisation renforcé se décline dans un cycle de contact, d’actions et de bilan qui sera répété tous les trimestres », indique le capitaine Stévenard. « Aujourd’hui, nous sommes là pour faire passer le message que des opérations d’ampleur seront menées régulièrement dans la ville », précise le sous-préfet.
Une action au long cours
L’accueil par la population a été positif. Chaque rencontre, chaque visite est l’occasion d’échanger, de renforcer les liens entre la population et les forces de l’ordre. Un travail de fond essentiel qui, sur la durée, ne peut que payer. Il doit permettre aux gendarmes de récolter des informations sur le quotidien dans la commune, des informations qui pourront être mises à profit pour lutter contre la délinquance. « Ce travail ne peut que payer, et devrait permettre de faire reculer la délinquance dans la ville », souffle un militaire.
Il faut dire que le déploiement de cette opération ne peut que faire réfléchir ceux qui ont des choses à se reprocher. Outre les gendarmes de la communauté de brigade, la présence en soutien de réservistes de la Gendarmerie, du Peloton de sécurité et d’intervention de la Compagnie d’Etampes et d’effectifs de Gendarmerie mobile d’Orléans permet de resserrer fortement les mailles du filet.
Après ce cycle de contact, le plan de sécurisation prévoit ensuite une étape d’action établie selon les informations et problématiques analysées, puis une étape de bilan avec les élus locaux avant que ce cycle ne recommence. Que les choses soient bien claires, l’opération du 13 février n’était pas un événement ponctuel, mais bien une opération dans le cadre d’un plan qui s’inscrit dans la durée, non seulement à Angerville mais également sur tout le Sud-Essonne.