La ville de Tigery a accueili ces jeunes dans le cadre de la première étape du Service national universel, porté par le gouvernement. Celle-ci s’est déroulée du 19 février au 3 mars.
Alors que l’Education nationale privilégierait de rendre le Service national universel (SNU) obligatoire à partir de septembre 2024, Tigery a accueilli, du 19 février au 3 mars, une cinquantaine de jeunes pour leur séjour de cohésion.
Il constitue la première étape du SNU et vise à faire comprendre aux jeunes le fonctionnement des institutions et à aborder les enjeux sociétaux. Il se déroule avant la mission d’intérêt général de 84 heures, qui peut être suivie d’un engagement sur le long terme.
Pendant ce séjour de cohésion tigérien qui a duré douze jours, les participants, âgés de 15 à 17 ans, originaires d’Occitanie, ont pris part à des activités « renforçant la cohésion, l’autonomie et l’engagement : sport, ateliers pratiques, temps de démocratie interne, rites républicains« , détaille le gouvernement sur le site Internet snu.gouv.fr. « Ils ont aussi travaillé sur la biodiversité en fabriquant un hôtel à insectes, ajoute le maire, Germain Dupont. Un groupe est également resté pendant deux heures avec moi pour en savoir plus sur les compétences d’une mairie. » Accueillis au Cénacle pendant leur séjour, ils ont été visités jeudi 2 mars par Anne Frackowiak-Jacobs, préfète déléguée à l’Egalité des chances.
Faut-il le rendre obligatoire ?
« C’était un bon moment, conclu l’édile, dont la commune accueillait des jeunes du SNU pour la deuxième fois depuis le lancement en 2019. Les jeunes étaient contents, c’est comme une grande colonie. » Alors, pour ou contre le rendre obligatoire ? « J’ai du mal avec la notion d’obligation. Mais il est important que les jeunes puissent sortir de leur écosystème, de leur groupe, pour le vivre-ensemble […] Il ne faut pas l’arrêter. » Jusqu’ici, voici ce qu’indique le site Internet du SNU : « Le séjour de cohésion […] et la réalisation d’une mission d’intérêt général […] prévus dans le cadre du SNU ont vocation à devenir obligatoires pour l’ensemble d’une classe d’âge. Mais en attendant, ces deux premières phases s’effectuent sur la base du volontariat. »
