Le site du Moulin de Fourcon, acquis par la ville, doit permettre l’installation d’un agriculture maraîcher à terme.
Ce samedi 10 septembre, de 10h à 12h, le site du Moulin de Fourcon ouvrira ses portes au public. L’occasion pour les Germinois de découvrir ce lieu dont l’histoire s’étend sur deux siècles et pour lequel la commune a des projets s’inscrivant la préservation de l’environnement et le développement d’une agriculture durable.
«Nous présentons le projet aux habitants ce samedi. Pour celui-ci nous avons deux objectifs. Le premier est de protéger absolument ce site qui ne pourra pas être urbanisé. Le second objectif est d’en faire profiter nos administrés en leur proposant de manger des légumes issus d’une production locale et bio sur le site », souligne Benoît Poulard, conseiller délégué à l’environnement et au cadre de vie.
La propriété a une superficie totale légèrement supérieure à 16 hectares. Traversée par l’Orge et la Boële, la propriété se trouve partiellement en zone inondable. Pas question donc d’urbaniser sur le site, mais une belle opportunité de renouer avec un pan de l’histoire du site qui a servi à nourrir la vie, que ce soit comme élevage de poules pondeuses ou comme site de transformation industrielle dans le domaine alimentaire.
Premières récoltes attendues fin 2023 ou début 2024
Le Syndicat de l’Orge a acquis une partie du site, tout comme l’entreprise Green Distribution déjà installée. Enfin une parcelle de 2,5 hectares par la ville de Saint-Germain-lès-Arpajon pour 1 € symbolique pour cette dernière. Le Syndicat de l’Orge a acquis la forêt qui sera ainsi préservée. L’entreprise Green Distribution possède des terrains sur lesquels elle n’aura pas la possibilité d’étendre le bâti existant.
La parcelle acquise par la ville est celle qui pourra accueillir un maraîcher. Mais avant cela, cet automne, des travaux de désartificialisation de la parcelle vont avoir lieu. 2600 m2 de bâti et construction vont être détruits. Ces travaux d’un coût global de 125700 € auront lieu cet automne. Le désamiantage des anciens bâtiments et la démolition sont subventionnés par l’Etat à hauteur de 31425 €, et la Région Ile-de-France pour 62850 €.
En parallèle, la ville va sélectionner le porteur de projet qui pourra s’installer sur le site en tant que maraîcher bio. «Dans le contrat que nous passerons avec l’agriculteur, le bio et les circuits courts seront deux conditions obligatoires», précise le conseiller municipal. Une fois le futur maraîcher sélectionné, la ville travaillera avec lui pour l’accompagner dans son projet.
Il aura besoin évidemment d’eau pour faire pousser sa production, et également à minima d’un hangar où entreposer son outillage et sa production quand celle-ci aura été récoltée. La dernière zone de 9 hectares du site, aujourd’hui un champ de maïs en jachère, pourra également servir au maraîcher s’il souhaite développer son activité à terme.
Evidemment, rien n’est figé, et la ville entend bien accompagner le futur agriculteur au mieux pour la réussite de ce projet. Les premières récoltes de légumes germinois pourraient donc avoir lieu au plus tôt fin 2023, ou en 2024, selon l’avancée du projet.