Triathlon : Vincent Luis lancé vers Rio

On l’attendait dimanche dernier à Leeds (Angleterre) pour une manche de la coupe du monde. Vincent Luis a finalement repoussé d’une semaine son retour à la compétition. Il sera donc présent samedi à Valence (Drôme) avec Sainte-Geneviève Triathlon pour la deuxième étape du Grand Prix (lire encadré).

« Je n’avais pas vraiment envie d’aller à Leeds, reconnaît le natif de Vesoul. Je préfère me concentrer sur ma préparation. J’ai prévu une grosse semaine d’entraînement dans laquelle j’ai intégré la course de Valence où je viens plus pour aider mon club que pour gagner. »

Absent de toutes compétitions officielles en triathlon (ndlr : il a néanmoins disputé la saison de cross cet hiver) depuis les championnats de France 2015, en octobre dernier à Nice, Vincent Luis affiche une belle sérénité. « Je fais très peu de triathlons dans l’année, à peine une dizaine. Je n’ai pas besoin de courir pour faire du rythme ou pour me rassurer ou, comme certains, pour aller chercher ma sélection pour les Jeux. En 2012, j’y avais laissé beaucoup d’énergie. Cette fois, elle est validée depuis l’an dernier. Je peux donc me concentrer à fond sur ma préparation », explique le Génovéfain qui, après une petite alerte fin avril (inflammation à une jambe), avait décidé de lever le pied.

« En cette année olympique, on a préféré prendre aucun risque. C’est pour cette raison que Vincent n’a pas disputé la WTS de Cape Town (Afrique du Sud). L’objectif est qu’il retouve son meilleur niveau », justifie le DTN Franck Bignet. Après le triathlon de Valence, Luis enchaînera avec les championnats d’Europe (format sprint) à Châteauroux, le 26 juin, avant de partir trois semaines en stage en altitude à Font-Romeu (Pyrénnées Orientales). Il pourrait par ailleurs disputer les WTS de Stockholm (3 juillet) et d’Hambourg (17 juillet) voire un 3 000 m ou un 5000 m lors de réunions d’athlétisme pour peaufiner sa préparation en vue des Jeux.

Aymeric Fourel

Aymeric Fourel
Aymeric Fourel
Rédacteur en chef adjoint des Sports au Républicain de l'Essonne.