Michel Fugain en concert gratuit à Paray-Vieille-Poste

Avant sa tournée qui débutera en janvier prochain, Michel Fugain s’apprête à investir l’Avant-Scène à Paray. Le 18 avril à 19h, il présentera son spectacle « Fugain fait bandapart« . Un show gratuit de deux heures, entre chansons et anecdotes. A cette occasion, nous avons échangé avec lui.

Le Républicain : Que faites-vous à Paray ?

Michel Fugain  : Du 15 au 17 avril, nous sommes en résidence dans cette salle de spectacle. On peaufine tout ce qu’il faut peaufiner, comme les sons et les lumières. Ensuite, le 18, on offre le spectacle au public. C’est un échange de bons procédés.

L. R.  : « Fugain fait bandapart » est un nouveau spectacle. A quoi faut-il s’attendre ?

M. F.  : C’est quelque chose de très particulier, c’est un panachage entre la causerie musicale et un concert plus normal. Pendant deux heures, on va chanter et raconter des anecdotes sur les titres qu’on a choisi de jouer.

L. R. : Quels titres allez-vous interpréter sur scène ?

M. F.  : Vous savez, j’ai enregistré 320 chansons […] On en a sélectionné une trentaine dont une quinzaine déjà connue. Avec de vrais textes, les gens écoutent jusqu’à la fin. Certaines personnes se retrouvent surprises, même si elles connaissent telle ou telle musique depuis 50 ans, il leur arrive d’avoir manqué certaines paroles.

L. R. : Comment avez-vous fait votre sélection de chansons ?

M. F. : Ce qui est important, c’est le sens, et il y en aura du début à la fin. Avec par exemple « Les cerises de Mr Clément », qui va avec l’idée que quand un peuple dort, il faut le réveiller, et quand il est en difficulté, il faut le faire danser.

L. R. : Vos titres ont-ils été remis au goût du jour ?

M. F.  : Oui, ce ne sont plus les mêmes instruments. Le papier cadeau change, mais le contenu reste le même.

L. R. : Quelle sera la composition sur scène ?

M. F. : Nous serons six. Je serais accompagné de mes musiciens (un batteur, un bassiste, un guitariste et un claviériste) et de ma femme Sanda […] On se connaît depuis un moment, on va jouer comme des fous !