Embauchés par des boîtes d’intérim, les 70 travailleurs sans-papiers réclament le respect de leurs droits. A savoir : la régularisation de leur situation.
Après avoir été invités à quitter l’intérieur du site, les manifestants occupent désormais sa devanture. Depuis le 15 novembre, entre 70 et 95 travailleurs sans-papiers se réclamant de la société DPD ont organisé un piquet de grève devant leur lieu de travail au Coudray-Montceaux. Tentes, feu de bois, chaises… Installés ici depuis près de deux mois, ils en ont fait une véritable base de vie pour le jour comme la nuit.
Ces travailleurs, embauchés par des sous-traitants de DPD telles que les boîtes d’intérim Derichebourg ou Alliance, sont originaires du Sénégal, du Mali, de Guinée ou encore de la Mauritanie. Ils s’occupent « du chargement, déchargement et tri des courriers et colis transportés par les camions », explique Diarra Boulaye, qui travaille dans ce centre depuis mars 2020. « Ce qu’on demande, c’est qu’on respecte nos droits », explique le travailleur sans-papiers…
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