Pic de pollution aux particules fines en Essonne

Un épisode de pollution est prévu dans toute l’Île-de-France, et donc en Essonne, à compter de ce mercredi 10 novembre 2021. Afin de limiter les émissions de polluants dans l’atmosphère, Didier Lallement, préfet de Police, préfet de la Zone de défense et de sécurité de Paris, met en place des mesures de lutte contre la pollution.

Ces mesures s’appliquent depuis 5h30 et jusqu’à minuit ce mercredi 10 novembre 2021, et pourraient être prolongés jusqu’à la fin de l’épisode de pollution :

► Concernant le chauffage au bois :

  • Interdiction de l’utilisation du chauffage individuel au bois d’appoint ou d’agrément, qui
    contribue le plus fortement à l’émission de particules fines.

► Concernant le trafic routier, réduction de la vitesse maximale autorisée :

  • à 110 km/h sur les portions d’autoroutes normalement limitées à 130 km/h ;
  • à 90 km/h sur les portions d’autoroutes et de voies rapides normalement limitées à 110 km/h ;
  • à 70 km/h sur les portions d’autoroutes et de voies rapides normalement limitées à
    90 km/h, ainsi que sur les routes nationales et départementales limitées à 80 km/h ou à 90 km/h.

► Obligation de contournement par la rocade francilienne pour les véhicules en transit dont le PTAC excède 3,5 tonnes.

Airparif, association de surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France, prévoit une concentration en particules fines PM10 comprise entre 55 et 70 μg/m3, soit un probable dépassement du seuil d’information-recommandation fixé à 50 μg/m3. Airparif communiquera l’évolution de ses prévisions qui montrent à ce stade que le seuil d’alerte, fixé à 80 μg/m3, ne devrait pas être atteint au cours de cet épisode de pollution.

Cette pollution, liée majoritairement à l’usage du chauffage individuel au bois, d’appoint ou d’agrément, conjugué aux conditions anticycloniques défavorables à la dispersion des polluants, peut constituer un risque pour la santé.

Teddy Vaury
Teddy Vaury
Teddy Vaury est rédacteur en chef du Républicain de l'Essonne. Il travaille au sein de l'hebdomadaire départemental depuis 2006.