Essonne : un dispositif mis en place pour les victimes de VSS à Centrale Supelec

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Le colonel Sublet de la Gendarmerie de l'Essonne à Centrale Supelec (Photo © Twitter).

Les VSS, ou violences sexistes et sexuelles, sont au cœur de révélations publiées par l’association Çapèse qui a pour but de promouvoir l’équité femmes-hommes au sein du campus de Centrale Supélec.

Au total, 51 femmes et 23 hommes déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel, 46 femmes et 25 hommes d’une agression sexuelle et 20 femmes et 8  hommes d’un viol. Dans 9 cas sur 10, l’agresseur serait un autre élève précise Centrale Supelec dans l’édition du Républicain de l’Essonne de ce jeudi 14 octobre.

Face à ce phénomène d’ampleur, un dispositif d’ampleur a été mis en place et Caroline Nisand, la procureur de la République d’Evry, ainsi que le colonel Hugues Sublet, commandant du groupement de gendarmerie de l’Essonne, se sont rendus à Centrale Supelec ce mardi 13 octobre.

Devant un amphithéâtre comble, ils ont invité les victimes « à sortir de l’anonymat ». « Objectif de l’échange avec les étudiants : libérer la parole, favoriser l’identification des auteurs, éviter d’autres victimes », explique la procureur de la République qui rappelle que jamais une victime n’est fautive d’avoir été abusée.

Le colonel Hugues Sublet a présenté aux élèves le dispositif mis en place pour accompagner les victimes des violences sexistes ou sexuelles. Toutes les victimes ou les personnes qui auraient été témoins de faits sont invitées à s’y rendre.

  • Une ligne téléphonique dédiée 01.60.19.32.32.
  • Une adresse de courrier électronique [email protected]
  • Un point d’écoute est créé au sein de Centrale Supélec
  • Un accueil personnalisé est disponible à la brigade territoriale de gendarmerie d’Orsay, à 15 minutes du campus, avec le renfort de la Maison de la prévention et de la protection des familles