La mairie aurait trouvé un accord avec les propriétaires de l’ancien cinéma, fermé depuis 2008.
«Cette rentrée apporte son lot de belles nouvelles. Après bien des années de fermeture, je peux désormais vous annoncer que la commune a trouvé un accord avec les propriétaires du cinéma. L’Excelsior, connu par les plus anciens de Savigny, va devenir un équipement municipal. » L’information a été publiée dans l’édito du magazine municipal de septembre. Après de nombreuses années de pourparlers, il semblerait que le dossier de l’Excelsior soit relancé. En effet, le plus ancien cinéma de l’Essonne avait fermé ses portes en 2008 suite à des contentieux liés aux travaux. A l’abandon depuis, la structure avait déjà fait l’objet de nombreuses négociations entre les propriétaires et l’ancienne municipalité, alors dirigée par Eric Mehlhorn [ndlr : devenu conseiller municipal d’opposition], qui souhaitait la racheter.
Un centre culturel municipal et polyvalent
Mais, aujourd’hui, une nouvelle étape aurait été franchie : « Nous avons trouvé un accord de principe. Nous devons officialiser cette proposition auprès des ayants-droits, puis du conseil municipal, mais j’espère que tout aboutira d’ici la fin de l’année, assure le maire, Jean-Marc Defrémont. Nous aurons ensuite une phase de travaux importante car les locaux ont dépérit. Ils doivent être remis en l’état et réaménagés pour devenir un centre culturel polyvalent. » Grâce au terrain racheté par la municipalité, qui jouxte le bâtiment de l’Excelsior, l’édile espère créer un complexe regroupant plusieurs activités : du spectacle vivant, des projections, des expositions et un coin mémoriel « pour présenter toutes les collections de la commune, dont celles du musée Davout [ndlr : avant l’été le conseil municipal avait délibéré pour déplacer les objets du local actuel, réquisitionné pour devenir un centre de santé] ». Une nouvelle très attendue par les Saviniens puisque la commune, la quatrième ville de l’Essonne, ne proposait pas toutes les offres culturelles, notamment un cinéma.
