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    Covid-19 en Essonne : bilan au 16 mars

    La pandémie de Coronavirus Covid-19 se poursuit en France et l’Essonne vit depuis le 15 décembre sous le régime d’un couvre-feu. Découvrez les dernières évolutions de la maladie depuis le 9 mars dans ce point hebdomadaire du Républicain de l’Essonne.

    43 morts de plus en Essonne

    Depuis la publication des derniers chiffres datés du 22 février, 43 personnes sont décédées des suites du Covid-19 en Essonne. Les 7 jours précédents, c’est-à-dire la période du 23 février au 2 mars, il y avait eu 39 décès en 7 jours en Essonne. Une augmentation d’un peu plus de 10% donc par rapport à la période précédente.

    Au cours des 7 derniers jours, le pic des décès a été enregistré le 9 mars avec 12 décès. La semaine précédente, le pic de décès s’était établi à 10, une hausse de 20% donc. Cela porte donc le nombre total de personnes décédées en Essonne à 1449.

    Le nombre de personnes hospitalisées augmente encore

    Le nombre de personnes hospitalisées est désormais de 639 contre 607 une semaine auparavant, soit 32 personnes de plus que 7 jours auparavant. Cette augmentation voit le nombre de personnes hospitalisées revenir à son niveau de la mi-février il y a un mois.

    Le nombre des nouvelles personnes hospitalisées quotidiennement est quant à lui remonté ces derniers jours. Du 10 au 16 mars, ce sont 299 personnes qui ont été hospitalisées pour Covid-19 dans le département, soit 25 personnes de plus que les sept jours précédents. Le pic du nombre d’admissions ces 7 derniers jours en Essonne a été atteint le 9 mars avec 67 personnes entrées à l’hôpital pour Covid-19.

    Nouvelle hausse du nombre de patients en réanimation et soins intensifs

    Dans le même temps, le nombre de personnes en réanimation et soins intensifs en Essonne est passé de 95 personnes à 111. Une augmentation d’un peu plus de 16% en 7 jours, qui voit ce chiffre revenir à un niveau duquel on ne s’était plus approché depuis la mi-novembre, deux semaines après le début du deuxième confinement.

    Du côté des nouvelles admissions en réanimation et soins intensifs, l’évolution est là encore à la hausse avec 55 personnes admises en réanimation et soins intensifs ces sept derniers jours contre 48 personnes sur la période précédente. Une augmentation de près de 20%. Le pic de 13 admissions des 7 derniers jours a été atteint le 9 mars.

    47099 personnes testées en 7 jours et 4900 positives

    Du côté des dépistages, du 6 au 12 mars, 47099 personnes ont été testées, soit près de 7000 personnes de plus que les 7 jours précédents. Parmi elles, 4900 se sont révélées positives au Covid-19.

    Le taux de positivité pour les 7 derniers jours est stable par rapport aux 7 jours précédents. Il s’établit à 10,40 %, soit 0,07 points de moins que le taux des 7 jours précédents. Cet indicateur reste à un niveau élevé.

    Un taux d’incidence toujours en hausse

    Sur cette même période du 6 au 12 mars, le taux d’incidence, taux qui correspond au nombre de cas positifs pour 100000 habitants, a continué sa progression. Il s’établit désormais à 371,4.

    Seules les Yvelines et les Hauts-de-Seine ont un taux d’incidence inférieur en Ile-de-France. Sans tenir compte des autres départements Franciliens, seuls trois départements en France ont un taux d’incidence supérieur à celui de l’Essonne, le Pas-de-Calais, l’Aube et les Alpes-Maritimes. La région Ile-de-France est bien donc le cœur actif de l’épidémie aujourd’hui dans le pays.

    Le taux d’incidence essonnien s’établissait à 318,6 dans les chiffres du 5 mars disponible le 9 mars dernier. Ce chiffre au 5 mars désormais consolidé est aujourd’hui confirmé à 324,3. L’augmentation du taux d’incidence s’est poursuivie dans les jours qui ont suivi, d’environ 10 points par jour, jusqu’à culminer donc à 371,4 le 12 mars.

    Le taux d’incidence essonnien reste largement supérieur au taux d’incidence national qui s’établit quant à lui à 243,9 le 12 mars.

    Teddy Vaury
    Teddy Vaury
    Teddy Vaury est rédacteur en chef du Républicain de l'Essonne. Il travaille au sein de l'hebdomadaire départemental depuis 2006.