Essonne : Aurélie Despres, une joaillière passionnée autodidacte

Après avoir travaillé dans le management, cette Montlhérienne s’est reconvertit dans la création artisanale de bijoux. Un métier qu’elle apprend toute seule.

Aurélie Despres a toujours aimé travailler de ses mains. « J’ai 20 ans de pratique manuelle derrière moi« , explique la Montlhérienne. C’est sans doute pour cette raison que se lancer, sans formation, dans la joaillerie ne l’a pas effrayée. Après plusieurs années d’expérience dans le management et la vente, Aurélie a ouvert son entreprise de création artisanale de bijoux en novembre 2019. Sa marque, Witness of the end – littéralement Témoin de la fin, pour signifier que « toute fin constitue le début d’un nouveau cycle, la vie, la nature évoluent sans cesse et se doivent d’être célébrées et appréciées à leur juste valeur » – compte trois collections « permanentes, inspirées par des thèmes particuliers« . « Entre bois et marées« , en lien avec l’environnement, « Tempus fugit« , en écho à la vanité et « Tristan et Yseult« , qui symbolise la complexité de l’amour.

Aurélie travaille avec la méthode de la fonte de cire perdue.
Des créations éco-responsables

Bagues, boucles d’oreilles, tour d’oreilles, pendentifs… Toutes les pièces sont uniques et fabriquées avec minutie. « Je façonne les bijoux de la création à la conception finale, cela prend du temps. Par exemple, entre chaque soudure, je suis obligée de tremper le bijou dans de l’acide pour retirer les résidus de soudure avant de le polir« , explique la joaillière qui travaille à partir de cire perdue (procédé de moulage de précision, qui permet d’obtenir une sculpture en métal). Soucieuse de l’écologie, concernant les matériaux utilisés, Aurélie travaille l’argent massif et l’or 18 carats issus de métaux recyclés. « Un gain financier non négligeable et qui permet de ne pas solliciter les mines.«