Quelques militants écologistes se sont réunis vendredi 27 novembre pour dénoncer les mesures de sécurité les interdisant d’accéder au Plateau de Saclay, où devait se dérouler un «buffet convivial» avec 250 zadistes venus de la France entière.
« C’est une criminalisation de nos actions pacifiques. Nous comprenons le renforcement de la sécurité mais là, ils ciblent directement les militants écologistes. On se demande si les attentats de Paris ne sont pas une excuse pour réaliser des perquisitions chez certains militants et dans nos lieux de rassemblement. » Réunis à Palaiseau le vendredi 27 novembre, plusieurs collectifs ont dénoncé les mesures de sécurité leur interdisant de se rassemblés sur le Plateau de Saclay, le soir-même, pour un « buffet convivial ». En effet, différents convois venus de toute la France, dont Notre-Dames-des-Landes, devaient se rejoindre en Essonne pour se diriger vers la capitale dès le samedi et « dénoncer l’hypocrisie de la COP 21 ». Mais, suite à des arrêtés préfectoraux, les 250 zadistes sont restés bloqués en Eure-et-Loir avant d’obtenir l’autorisation de traverser les Yvelines. «Nous ne voulons pas aller à confrontation. Nous irons le plus loin possible car nos armes ce sont nos vélos et nos tracteurs. Nous trouverons une solution pour tous nous réunir de façon conviviale, comme c’était prévu », ont assuré les militants.
Un article à retrouver dans notre journal du jeudi 3 décembre.